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VHS – Voici pourquoi vous devez redécouvrir les vieux films

Aujourd’hui, je vais partager avec vous quelque chose… de passionnant !

Et demain, on parlera d’un truc… bien bien lourdingue ! Ca compensera. Vous comprenez ?

Je vais vous parler d’un film et cela va nous mener loin loin en arrière. Vous êtes prêts ? Alors, allons de l’avant !!

Nous allons faire un grand saut dans le temps pour retrouver une époque où l’on ne regardait pas les films de la même manière. Cette époque est celle de la VHS.

Qu’est-ce que la VHS ?

V ? Vidéo.

H ? Home.

S? System. Video Home System.

Aujourd’hui, l’heure est au numérique avec le DVD et le blu-ray. Au digital avec le streaming et la VOD.

« Mais hier, c’était l’heure de la bande vidéo. Et on bandait grave ! Euh non, ce n’est pas du tout ça que j’ai voulu dire »

La bande vidéo, c’est le support physique par excellence. Un grand pavé qu’on insérait dans un magnétoscope pour mater un film.

*

En cet instant, j’entre dans une communion virtuelle avec celles et ceux qui, comme moi, ont connu cette époque magique. Et quand d’autres vous disent que c’était le temps d’avant, que c’est fini, je sais ce que vous vous dites !

« Tant mieux ! » « Je veux dire, c’est vrai, quoi. Le roi est mort, n’en faisons pas tout un plat ! »

Pourquoi ressasser un passé douloureux qui vous fait souffrir ? Réponse, parce qu’on cherche encore le passé douloureux qui vous a fait du bien.

C’est vrai que mon souvenir idyllique et nostalgique de la VHS est peut-être entaché par une, deux, trois, petites choses un peu traumatisantes.

Car la VHS, ce sont ces armoires blindées qui débordent ! Ces quatre vidéo qui vous tombaient sur la tête ou écrasaient vos petits doigts alors que vous n’aspiriez qu’à regarder un innocent dessin animé !

La VHS, ce sont ces heures à tenter de réparer le magnétoscope dans lequel la bande n’a de cesse de s’emberlificoter.

La VHS; c’est l’Enfer ! Et d’ailleurs, qu’est-ce qui m’a pris de vous parler de ce sujet ?

Pourquoi regarder des films en VHS ?

Et au fond, pourquoi on en discute ? Qu’est-ce qu’il y a de sympa dans les vieux films ?

Aujourd’hui, si vous voulez zyeuter un monstre, l’image de synthèse peut tout pour vous. On peut voir des monstres plus vrais que nature, détaillés, minutieux. Des décors magistraux.

Et précisément !

« Tout est servi sur un plateau et vous me direz : c’est bien normal pour un film de cinéma »

Mais sans faire aucun effort, vous pouvez voir des araignées géantes, des morts vivants, des dinosaures crédibles parce que confondants de réalisme. Tout parait naturel.

L’histoire se livre à vous direct ! A peine arrivée, elle baisse la serviette ! L’histoire est d’une compréhension immédiate, on se plonge directement dans l’histoire. C’est une frénésie de la fantaisie sans la moindre difficulté.

Et c’est là que je dis : VHS !

*

Parce que la VHS, c’est la compilation extraordinaire de plusieurs décennies de films dans un format visuel qui a vieilli. Des films où l’imaginaire gothique s’est incarné dans des araignées en plastique, des créatures en caoutchouc affreux, dans du fantasy kitsch.

Dans ces films, quand Aladdin vole au-dessus des montagnes sur un tapis volant, on sait tout de suite qu’il gigote devant un poster ! Chiqué !

Ces films-là vous proposent un imaginaire qui n’est pas accessible immédiatement. L’oeil un peu trop habitué à la facilité technologique dira : « c’est moche ! Je n’y crois pas ». Oui, il le dira sans avoir de bouche, oui. Un problème avec ça ? Non ? Très bien.

C’est tout de suite plus dur de suivre les affres meurtriers d’une momie qui a des rouleaux de papier toilette à la place de bandelettes ! Plus dur aussi de croire en un Dieu qui s’énerve quand tout ce qu’on nous propose est une figure moche faite en pâte à modeler. Et pourtant, quand on a adhéré, qu’elle est effrayante, cette momie. Et qu’elle fait peur, la divinité !

Ici, la Planète des singes, ce sont des mecs qui crèvent de chauds dans des costumes à poil (les costumes, hein, pas les mecs… nous sommes bien d’accord ?).

Comment savourer un film en VHS ?

Et donc pour se plonger dans une telle histoire… il faut accepter… d’y croire. Il faut retrouver l’imagination débridée et toute enfantine que l’on avait quand on inventait des histoires improbables avec ses figurines. Une féérie hallucinée et baroque prend alors place dans votre esprit. Et parce que vous avez fait un effort pour vous concentrer sur la narration, par delà ce qui parait surréaliste ou laid, la narration vous récompense en vous offrant des scènes de cinéma d’une intensité que vous ne retrouverez pas dans le cinéma d’aujourd’hui.

Plus c’est moche, mieux c’est ! D’ailleurs, je vais vous faire une confidence.

« Plus c’est incroyable… et moins on y croit… Si si si, je vous assure »

Les contraintes de budget, le manque de moyens ont obligé des générations de réalisateurs à faire preuve d’une grande créativité. Le cinéma des années 1950-60-70 nous offre des moments d’anthologie. C’est une autre manière de raconter des films. Plus forte, plus poignante, plus intense.

Attention, je ne vous dis pas de vous racheter un magnétoscope et des vieilles cassettes. Je vous dis simplement de vous intéresser à nouveau aux films anciens. Ils sont réédités en DVD, streaming et autres… Avez-vous envie d’en savoir plus ?

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Pourquoi les petits sumos doivent perdre contre les gros ?

L’été dernier, j’ai passé une partie de mon après-midi à regarder la télé et plus particulièrement à admirer les combats se succédant à l’occasion d’un tournoi de sumos. Le sumo est une discipline assez particulière, un peu aride pour moi.

Ces grosses masses de graisse qui s’affrontent en se tirant sur un slip qui leur rentre dans les fesses… Franchement, mon intérêt pour ce genre de choses était… comment dire… limité ?

Mais ce jour-là, j’étais absolument fasciné car j’ai découvert la technicité de la discipline et aussi l’état d’esprit particulier qui y règne. Quelques temps après, je me suis lancé à corps perdu dans des recherches pour connaître l’histoire de cette discipline, découvrir des techniques. J’ai regardé des heures entières de matchs et tout cela pour trouver la matière pour écrire une nouvelle…

Oui, bon… Elle n’est toujours pas prête… Elle en est au début… Ca va !

J’ai donc cherché et j’ai trouvé plein de choses intéressantes au cours de mes recherches.

Entre autre, j’ai réalisé que les combats peuvent parfois opposer des sumos de 80 kg contre des mastodontes de 120kg ! Et là, d’un seul coup, mon horizon s’est ouvert. Il est humain pour chacun d’entre nous de se sentir un jour découragé par le poids ou la crainte de l’échec.

Nous avons tous nos complexes, nos raisons de penser qu’on ne pourra pas y arriver. Nous ne réagissons pas tous de la même manière face à cela. Il y a ceux qui se renferment sur eux, deviennent agressifs quand on leur parle parce qu’ils ne s’aiment plus et pensent que les autres ne pensent pas autrement. Il y a ceux qui n’osent rien dire, rien exprimer parce qu’ils ont peur. Ceux qui se façonnent une vie à peu près normale en oubliant que cela a nécessité de rester accroché au passé. Et puis il y a celles et ceux qui ont l’air d’aller bien, de se sentir bien dans leurs peaux mais qui tentent surtout de faire bonne figure parce que leur vie se résume à procrastiner sur Candy Crush dans les transports en commun.

Tout cela est bien sûr une vision caricaturale des choses. Mais enfin la constante est que nous ne sommes jamais seuls à ressentir le poids des difficultés de la vie.

Et donc le sumo m’a tout simplement rappelé que les échecs de nos vies ne sont pas une fatalité et que ce qui semble perdu d’avance ne l’est peut-être pas.

Vous avez peut-être entendu parler de Nick Vujicic ? Cet homme sans jambes et sans tronc aurait pu sombrer dans la déprime, vouloir rapidement mettre un terme à une existence qui semblerait à bien d’autres tellement insupportable… Mais lui, il anime des conférences pour expliquer comment il a su surmonter ses difficultés et positiver malgré tout. Ses prises de parole sont une leçon de vie incroyable.

 

La discipline sumo offre elle aussi des exemples de ceux qui luttent contre des circonstances qui leur paraissent défavorables.

pavel   mainoumi

Le sumo russe Takanoyama Syuntaro (à gauche), le japonais Mainoumi Shuhei (à droite) sont des exemples de sumo de petite taille qui ont été amenés à affronter des adversaires beaucoup plus forts, beaucoup plus grands qu’eux. Une simple claque à Mainoumi aurait suffi pour le sortir du tatami. Hop ! PLus de Mainoumi ! 

Chacun s’en est sorti en comprenant que le sumo est une discipline nécessitant beaucoup de sang-froid et d’agilité. Ils ont développé un arsenal créatif de mouvements qui leur permettaient de désarçonner leurs adversaires, les déséquilibrer et… finalement, les faire tomber ou les sortir.

Réussir des combats n’est pas allé sans de nombreux échecs et parfois ce fut sans doute dangereux. En plus, on ne va pas se raconter d’histoires : celui de gauche n’a pas pu atteindre un grand rang précisément en raison de son faible poids, son incapacité à grossir. Et puis peut-être n’était-il pas assez créatif. Celui de gauche s’en est mieux sorti.

Ces deux personnes offrent en exemples des destinées particulièrement intéressantes. Suivre leurs évolutions, leurs combats, l’histoire de leurs vies, c’est suivre une bataille épique pour tenter d’y arriver, de monter,de progresser avec de la rage. C’est hautement inspirant et cela permet de se dire que rien n’est jamais perdu.

La plus belle histoire, ce n’est pas une intrigue hyper ficelée. La plus belle histoire, c’est finalement celle du défi que l’on a réussi à relever, de l’obstacle dont on a triomphé pour s’en sortir ou pour avancer.

Parce qu’on est toujours forcé d’avancer et que l’histoire ne retient pas les faibles qui s’effondrent.

Parce qu’il n’y a pas le choix.

Mais aussi pour soi. Parce que celui qui applaudira le plus fort de vos succès, c’est vous.

L'art m'influence !

Mes lectures du jour

Hello,

J’ai lu et commenté les nouvelles ci-dessous. J’espère que cela pourra aider leurs auteurs mais aussi les autres personnes qui viendront lire. N’hésitez pas si cela vous intéresse de voir quels conseils j’ai donnés.

« En sursis » : Une courte échappée lyrique sur un pont, entre désespoir et regain amoureux. J’ai conseillé d’étoffer un peu la personnalité du narrateur pour que l’on comprenne mieux les émotions fortes qu’il va ressentir.

« Le chant de Rudy » : ou la lecture d’une étrange poésie ! J’aime bien le concept de cette histoire mais j’ai donné quelques conseils pour donner un fil conducteur qui permette de mieux plonger dans la peur du héros.

« Mon pire cauchemar » : Un très court texte sur le héros d’un roman ! Concept intéressant, j’ai donné quelques conseils à l’auteur pour pouvoir écrire le texte. Car là, c’est plus une introduction qu’autre chose.

« Pandémie » : Jolie nouvelle sur une société devenant de plus en plus homogène. L’approche est intéressante et porteuse. Je n’ai pas spécialement trouvé de conseil à donner.

 

 

News du blog

Sumo – Le héros de ma nouvelle prend forme

Cher lecteur,

Je n’ai pas commencé à écrire ma nouvelle sur les sumos. Tout simplement parce que je ne « ressens » pas encore le personnage principal de mon histoire.

A la base, mon héros était un sumo qui devait s’entraîner dur pour vaincre un autre sumo. Sauf qu’en prenant ma plume, je me suis rendu compte que cela ne m’intéresse pas de raconter la progression technique d’un rishiki. Mon héros n’est pas comparable à Rocky Balboa qui affronte des ennemis puissants et doit s’entraîner dur pour les vaincre.

Mon héros sumo devra entreprendre tout un parcours individuel pour comprendre pourquoi les autres perdent, et lui aussi. Il devra mener un parcours de réflexion et pour cela, il aura besoin des autres pour apprendre. Je veux un personnage vivant qui connaîtra des moments de progression, de doute, des échecs…

Fort de ce constat, je me dis que je dois lui construire tout un environnement à huis clos fait de personnages qui évolueront à ses côtés et l’aideront à progresser. C’est une vraie différence avec ce que j’ai écrit jusqu’ici où les personnages secondaires devaient mettre en avant le héros ou son ennemi. Ici, ils joueront un rôle, auront une histoire, une psychologie, des buts propres. Simplement, leurs destins croisera celui de mon héros !

Allez, je lâche mon clavier et continue de réfléchir.

J'écris : mes nouvelles, sketchs...·Uncategorized

Ce que vous dites me touche – 5è partie

1ère partie2è partie3è partie4è partie5è partie

– Ouais ! Vous pouvez parler, éructe Mickaël. Vos créatures ont décimé nos amis. Même Loïc !

– Et bien, tuez-moi, si vous l’osez ? Vengez vos amis.

– Non, réplique Mickaël d’une voix basse, je ne le peux pas. Vous sortez toujours vainqueur.

– Je peux peut-être vous aider. Et si vous vous en preniez à mes créatures ?

– Quoi ?

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Ce que vous dites me touche – 4è partie

1ère partie2è partie3è partie4è partie5è partie

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Encore raté ! Comment un portail rouillé et branlant peut-il empêcher un groupe de jeunes gens de sortir ? Il suffirait de saisir la porte et de l’ouvrir, non ? Mais voilà, personne n’a eu ce courage. Tout le monde a essayé et en a été empêché. Empêtrés dans la résignation, harassés par une fatigue morale qui rend toute action difficile et de toute façon vaine.

Alors, ils sont tous rentrés, penauds, ont emprunté les escaliers pour voir Denise. Loïc entre le premier dans sa chambre et en ressort immédiatement, en vomissant ! Quoi ? Que s’est-il passé ? Qu’est-il arrivé à Denise ? Une cohue terrible se forme dans la chambre qui ne peut réprimer un cri d’horreur.

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Ce que vous dites me touche – 3è partie

1ère partie2è partie3è partie4è partie5è partie

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– Quelqu’un a des nouvelles de Jim ? Non ? Personne ? Jim, tu es en bas ? Réponds-nous !

Tout le monde s’est retrouvé dans le hall de la maison. Denise est traversée par une anxiété croissante, Loïc a fait chou blanc. L’ambiance est tendue. C’est un échec collectif puisque tous ignorent où M. Johnson se cache. Même Mickaël a changé d’attitude. Sa désinvolture a laissé la place à une certaine nervosité. Qui plus est, son ami Jim est le seul à ne pas avoir rejoint les autres. Oh, il a peut-être tout simplement eu plus de chance qu’eux. Peut-être que le sous-sol sert de cachette au vieillard ? Peut-être qu’ils s’y sont retrouvés ?

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J'écris : mes nouvelles, sketchs...·Uncategorized

Ce que vous dites me touche – 2è partie

1ère partie2è partie3è partie4è partie5è partie

Le lendemain, chacun et chacune se réveillent, résolus à visiter les lieux. Au rez de chaussée, un feu crépite qui a suffi pour réchauffer de la pièce. Le froid de la veille fait désormais place à une chaleur qui réconforterait si elle ne détonnait pas avec l’atmosphère mystérieuse des lieux.

Il y a ici un secret que l’on veut percer. Tandis que les autres négocient, se répartissent la maison par secteur, Jim a immédiatement choisi de franchir la fameuse porte secrète, de traverser l’escalier souterrain. Est-ce une si bonne idée ? Est-ce prudent d’y entrer seul ?

– Ca ira, rassure-t-il les autres après son annonce.

Personne n’aurait voulu y aller mais tous se soucient sincèrement de lui.

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Ce que vous dites me touche – avril 2017

1ère partie2è partie3è partie4è partie5è partie

« C’est donc entendu ! Nous passerons la semaine à la Villa du Trouble. Son propriétaire nous accueillera le jour même. »

Mickaël clôt ainsi la séance avec enthousiasme. Ses beaux yeux bleus dégagent une telle intensité que personne, autour de la table, n’ose le contredire. Il faut dire que sa silhouette carrée d’ancien joueur de rugby force le respect !

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Saga MP3 – Ce que vous dites me touche – 2017

« Ce que vous dites me touche » est à l’origine une nouvelle d’épouvante écrite début 2017 puis adaptée au format d’une saga MP3, grâce à l’implication de beaucoup d’acteurs. ELle relate les terribles mésaventures d’un groupe de jeunes gens en quête de sensations fortes dans un manoir maudit.

 

Un casting de rêve :

Le narrateur : –> Joué par Ultrartemium

Denise : –> Joué par Istria
Véronique : –> Joué par Tamica
Mickaël: joué par Sekras
Loïc : Joué par Khelian
Eleonore : Joué par Ranne Madsen
Jim : –> Joué par Gihellcy
L’amour maudit de M. Johnson : Joué par Ranne Madsen
Les crânes –> joués par Sekras
Harry : –> Joué par Lorendil
Monsieur Johnson : –> Joué par Sekras
Les élèves : –> Joué par Lorendil

 

 

Découvrez la saga sur Soundcloud :

Première Partie

Deuxième partie

Troisième partie

Quatrième partie

Cinquième partie

 

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